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Jean-Pierre Monnier est né à Saint-Imier (Jura bernois) le 20 décembre 1921, décédé le 29 novembre 1997 à Epautheyres (Vaud), l’écrivain Jean-Pierre Monnier a étudié à Porrentruy, Neuchâtel et Berne. Il a enseigné au gymnase de Neuchâtel durant une quarantaine d'années. Jean-Pierre Monnier a entamé sa carrière littéraire après sa rencontre, en 1949, avec Pierre de Lescure, fondateur des Editions de Minuit sous l'occupation. Avec de jeunes écrivains français et étrangers, il participe à la création de la revue Roman.
Il publie ses trois premiers livres dès 1953 aux Editions Plon, à Paris. Jean-Pierre Monnier publiera en Suisse dès 1965. Quatre de ses livres ont été traduits en allemand. Jean-Pierre Monnier s'est essayé à différents genres d'écriture: le roman avec notamment « L’Amour difficile », « La Clarté de la nuit », les « Algues du fond » ou « La Terre promise », l'Essai avec « L’Age ingrat du roman » et « Ecrire en Suisse romande entre le ciel et la nuit ». Son récit, « L'Allègement », a été adapté au cinéma par Marcel Schüpbach. L'écrivain a encore livré une sorte d'autobiographie littéraire, « Pour mémoire ».
Homme modeste et discret, il ne peut cependant être considéré, malgré son attachement à son Jura natal, comme un auteur régionaliste. Écrivain de l'émotion, de la sensation, il voulait exprimer dans une langue austère « quelque chose de l'homme en cherchant à le connaître dans sa solitude, ses peurs, dont celle de la mort, et pourtant son désir de l'autre ».
Il a épousé Monique Laederach, écrivain, dont il s'est séparé en 1973 puis s'est remarié à Françoise Quillet en 1975. Ils ont eu un fils, Jean, en 1981.
Il était membre de l'Institut jurassien et de la Communauté européenne des écrivains. Il a vécu à Colombier (Neuchâtel) et à Epautheyres (Vaud).